L'HERBORISTERIE DE VANNES
LE STRESS
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit le stress comme « un état d’inquiétude ou de tension mentale causé par une situation difficile (…) Toutefois la façon dont nous réagissons face au stress fait une grande différence pour notre bien-être général ».
Nous ressentons tous du stress, pour certains de façon ponctuelle en lien avec des évènements bien précis, pour d’autres de façon installée même si tout va bien dans l’ensemble. Il n’y a pas de bon ou de mauvais stress, ce qui importe finalement, c’est la façon dont nous allons percevoir ce stress et les mécanismes conscients ou inconscients que nous mettrons en place pour gérer émotionnellement cet évènement ou cette période. Et cela peut varier grandement d’une personne à une autre. Certaines sont de nature stressée, à s’affoler pour un rien pendant que d’autres donnent l’impression que tout glisse sur elles, que rien n’est grave.
Selon le Sondage OpinionWay pour la Fondation Ramsay Santé, en 2025, 92% des français s’estiment plus ou moins stressés, ce qui est considérable et 45% des français observent que leur stress à augmenté depuis les 3 dernières années.
En 2007, l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) avait estimé le coût global minimum du stress professionnel en France à environ 3 milliards d’euros. Soit 3 à 5% du PIB de 2009 selon le Monde. Et ces chiffres édifiants datent d'avant la pandémie et tout ce qui a suivi depuis, ne reflètent qu’une partie du stress professionnel et n’englobent pas les autres sources de stress.
Or les 3 principaux sujets qui créent du stress chez les français sont la vie personnelle puis à égalité les difficultés financières et la vie professionnelle.
Le stress est aujourd’hui largement reconnu comme un facteur de dégradation de la santé physique et mentale. De nombreuses maladies psychologiques, métaboliques, musculo-squelettiques, cardio-vasculaires, digestives ou encore dermatologiques peuvent être directement causées par le stress.
Sans compter les addictions à l’alcool, au tabac ou à d'autres substances qui y sont étroitement liées, de même que la prise de traitements tout sauf anodins. En cas de stress prolongé, il devient essentiel de procéder à des ajustements dans sa vie et de s’interroger sur sa perception des choses.
Nous semblons sur la bonne voie puisque puisqu’en 2017, 30% des personnes stressées ne mettaient en place aucune mesure pour y remédier contre 19% en 2025.
Pour mieux comprendre comment appréhender le stress et mieux s’impliquer dans l’objectif de ne plus en souffrir, découvrons ce qu’il est exactement et comment il agit sur l’organisme.
1. FUIR OU SE BATTRE
À L'ORIGINE, C'EST QUOI LE STRESS ?
À l’origine. Car si on cherche à comprendre ce qu’est le stress, il faut remonter quelques 2,5 millions d’années en arrière, quand les premiers hommes sont apparus dans un monde bien différent de celui que nous connaissons. À l’époque, pas d’embouteillages, de patron oppressant ou d’appel pénible du banquier. Les mammouths, ours des cavernes ou encore tigre à dents de sabre sont les principales menaces de l’Homme et donc, ses principales sources de stress.
Et face à ce type de menaces qui n’hésitent pas à attaquer, uniquement deux choix possibles : fuir ou se battre. Dans les deux cas, il faut que le corps réponde présent pour courir très vite ou affronter un molosse effrayant plusieurs centaines de kilos voire plusieurs tonnes avec une simple lance, des pierres et ses poings… Autant dire, des armes dérisoires.

Mais comme la Nature est bien faite, elle a tout prévu pour faire face à ce type de menace intense mais ponctuelle. Les pupilles se dilatent pour capter un maximum d’informations visuelles et donc permettre de mieux s’orienter et de réagir plus rapidement. Des molécules chimiques se mettent en place dans l’organisme pour transformer le corps en machine prête à tout affronter : les bronches se dilatent pour capter un maximum d’oxygène, les réserves de glucose sont libérées afin de fournir de l’énergie aux muscles, le rythme cardiaque s’accélère et la tension artérielle augmente afin de faire circuler le sang plus rapidement dans l’organisme et ainsi mieux véhiculer l’oxygène et le glucose vers les cellules. La digestion s’interrompt afin de ne pas gaspiller d’énergie, de même que tous les processus non indispensables pour gérer l’urgence. L’Homme est ainsi prêt en un battement de cil à se battre ou à battre en retraite.
Cet enchaînement d’effets physiologiques définit le stress qui a donc pour objectif de nous sauver la vie ou celle des autres ! S’adapter à son environnement extérieur en mobilisant, en un instant, les ressources du corps pour affronter un danger et une fois ce danger passé, le corps revient à la normale, au calme. Voilà comment le stress est supposé fonctionner, à l’origine.
AUJOURD'HUI, PLUS DE PICS D'ADRÉNALINE FACE AU MAMMOUTH MAIS DU STRESS EN CONTINU

Le problème dans nos sociétés actuelles, c’est que les sources de stress sont omniprésentes. Elles sont potentiellement partout, en permanence : une société complexe dans laquelle tout doit aller vite, des difficultés familiales ou financières, des managers peu considérants ou bienveillants, une exigence de performance, des soucis de santé, du bruit et des lumières vives partout, des embouteillages ou des transports bondés, une charge mentale toujours plus lourde, de l’incertitude face à avenir, etc…
Lorsque le stress est amené à s’installer et à durer dans le temps, une hormone appelée cortisol prendra le relais de l’adrénaline pour maintenir cet état de vigilance accrue.
Le cortisol est l’hormone qui nous permet, entre autre, de sortir de notre lit le matin. Sans lui, il serait impossible de mobiliser les ressources nécessaires pour affronter une journée.
Mais comme le disait Paracelse « tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison ». Les soucis commencent quand le stress s’installe dans la durée et que le cortisol est présent en grande quantité dans l’organisme. Comme nous l’avons vu, le stress déclenche de nombreux phénomènes qui se mettent en place pour permettre au corps de déployer des efforts puissants, ce qui nécessite beaucoup d’énergie, puisée dans nos réserves de nutriments et notamment de magnésium, créant à terme de nombreuses carences dans l’organisme.
Sous l’influence de ces carences et de l’excès de cortisol, de sérieux déséquilibres vont apparaître. Et comme une hormone circule partout dans le corps, les troubles seront nombreux et concerneront tous les systèmes de l’organisme :
- Le système immunitaire devient moins performant, ouvrant la porte aux infections de tout type.
- La glycémie augmente entrainant des prises de poids sous forme de réserves de graisses, particulièrement présentes au niveau de l’abdomen.
- Des troubles de la mémoire, de la concentration et de l’attention apparaissent, entrainant des erreurs, des oublis, des confusions et un brouillard mental.
- Des troubles du rythme cardiaque se mettent en place avec notamment des palpitations, extrasystoles ou tachycardies qui fatiguent le coeur.
- La peau se fragilise, peuvent alors apparaitre rougeurs, boutons, eczéma, psoriasis ou encore herpès.
- La structure osseuse se dégrade, augmentant le risque de fractures et d’ostéoporose.
- Des migraines et divers maux de tête s’installent.
- Des difficultés à respirer avec oppression thoracique, boule dans la gorge, essoufflement, etc…
- Le comportement se modifie : agressivité, anxiété, irritabilité, addictions, appréhension, peur, contrariétés, repli sur soi, cynisme, impatience, incapacité à se détendre, vision déformée des évènements, baisse de la libido, etc…
- Les muscles s’atrophient à force de sacrifier des protéines pour créer l’énergie demandée par le stress, des tensions musculaires apparaissent partout dans le corps et notamment dans la nuque, les épaules et le dos.
- Le sommeil est perturbé car le cortisol est l’hormone antagoniste de la mélatonine qui permet de dormir. Lorsqu’il est trop présent dans le sang, la mélatonine ne peut pas agir : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, etc… La fatigue s’installe, ce qui contribue à entretenir cet état de stress.
- Des troubles digestifs se mettent en place : douleurs gastriques ou intestinales, constipation ou à l’inverse accélération nette du transit, manque d’appétit ou grignotages excessifs, etc...
A long terme, les maladies déjà existantes s’aggravent et/ou de nouvelles pathologies physiques ou mentales apparaissent.
Ce tableau peu réjouissant est pourtant bien réel et il est impératif de prendre les choses en main car si la situation de stress se prolonge, c’est tout l’organisme qui plonge. Pour adapter la formule de Paracelse, une trop grosse dose de cortisol devient poison, il cesse de produire ses effets à l’origine vitaux pour l’organisme. Arrive alors le jour où on ne se lève plus. Littéralement. En plus d’être vidé psychologiquement, le corps n’est plus capable de réagir : c’est le burn out ou la dépression.
Mais ce processus n’est pas une fatalité ! Il est tout à fait possible d’enrayer le stress, quelque soit sa situation. Pour reprendre les mots de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) « La façon dont nous réagissons face au stress fait une grande différence pour notre bien-être général ». Les personnes qui ne paraissent pas stressées ne sont pas désinvoltes et n’ont pas nécessairement une vie parfaite. Elles « gèrent » leur stress, c’est à dire qu’elles ne se laissent pas envahir par celui-ci et savent revenir au calme.
Agir sur son stress demande de s’impliquer activement car aucune pilule miracle ne pourra gérer à notre place notre façon d’aborder et d’appréhender les choses.
2. LE STRESS N’EST PAS UNE FATALITÉ
A l’échelle de l’Histoire, nos sociétés ont beaucoup évolué, particulièrement depuis l’industrialisation. Et ce que cela a changé en grande partie pour la plupart d’entre nous, c’est que l’humain n’est plus en contact avec la nature, le vivant.
Depuis des millénaires, l’humain vivait en extérieur au contact des éléments, au rythme des saisons et de la lumière du soleil. Il était très actif physiquement et nettement moins sollicité qu’aujourd’hui avec des notifications permanentes sur nos téléphones ou ordinateurs ou encore les quantités astronomiques de choses que nous devons faire ou auxquelles nous devons penser chaque jours.
Tout cela a entraîné une déconnexion entre notre corps et notre esprit, qui sont pourtant faits pour avancer ensemble, en conscience. C’est à dire, savoir entendre et écouter ses ressentis physiques et ses douleurs quand il y en a, ressentir ses inconforts émotionnels qui se traduisent dans le corps, doser son énergie et accepter que parfois, nous n’ayons pas les ressources suffisantes pour accomplir tout ce qui nous attend.

LE CORPS
Le cerveau humain pèse environ un kilo et demi, ce qui représente en moyenne 2% du poids total du corps. Certes le cerveau accomplit de nombreuses choses et pour cela, il mobilise environ 20% de notre énergie totale. C’est déjà beaucoup mais est-ce bien utile d’y mettre toute notre énergie et d’ignorer les 98% restants de notre masse corporelle ?
C’est pourtant ce qu’il se passe quand on « est dans sa tête » en permanence : ressasser ses soucis, avoir des idées négatives, tout voir en noir, appréhender de façon angoissée les évènements à venir, etc.. Tout cela n’est pas très agréable et ne change rien au cours des choses.
D’autant que le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et l’imaginaire. Quand on revit mentalement une situation douloureuse ou stressante passée, les réactions physiologiques que nous avions alors vécues se réactivent et nous imposons à notre corps les mêmes effets néfastes.
Une clé majeure pour appréhender son stress est de se reconnecter à son corps. Pour cela, de nombreuses méthodes existent :
Ressentir et nommer
Le système nerveux est extrêmement complexe. Ce que l’on pourra en dire ici, c’est qu’une émotion nait d’une sensation.
C’est à dire qu’en premier lieu, avant de ressentir émotionnellement quoi que ce soit, nos sens captent des informations de l’extérieur et les font remonter via les nerfs jusqu’au cerveau qui les analysera et les transformera ensuite en émotions.

Toutes les émotions, positives comme l’amour ou négatives telles la peur ou la colère, s’expriment d’abord dans le corps par une sensation de boule dans le ventre ou le coeur qui s’accélère, la respiration qui s’avère compliquée, les sueurs froides, les muscles qui se contractent, des tremblements ou les poings qui se serrent, etc.. Les réactions physiques qui s’expriment face à une situation d‘inconfort émotionnel sont nombreuses et nous pouvons parfaitement les ressentir dès leur naissance si on se concentre dessus et qu’on est à l’écoute de notre corps.
Quand on les perçoit et qu’on en a conscience, il est primordial d’en tenir compte et de ne pas les balayer d’un revers de la main. Car chaque fois que notre corps s’emballe avec ces symptômes, c’est justement pour nous venir en aide et nous exprimer cet inconfort psychologique. Il sera alors intéressant de l’écouter et de définir l’émotion qui nait en nous.
Si la situation le permet, chercher l’apaisement et le retour au calme (en respirant profondément pendant quelques instants par exemple) sera très efficace pour faire disparaitre ces sensations corporelles. Cela ne fera pas disparaitre la cause de ces sensations bien entendu, mais appréhender une situation dans le calme est toujours plus productif et votre corps pourra également revenir au calme et donc ne plus subir les effets de ce stress.
Nier ses ressentis et émotions et une source majeur d’accumulation du stress qui devient alors néfaste pour la santé.
La respiration
Une partie de notre système nerveux se consacre à la gestion de nombreux facteurs physiologiques dans notre corps de façon autonome, c’est à dire sans intervention de notre part ni même conscience de ces processus. Il régule les battements du coeur, la digestion, la respiration, les éliminations (urines, selles, transpiration), la circulation, etc…
Pour se faire, ce système nerveux autonome se divise sur deux branches : la branche sympathique et la branche parasympathique. Ces deux branches doivent être en équilibre, c’est à dire fonctionner autant l’une que l’autre.
C’est le sympathique qui s’active quand nos ancêtres croisaient un mammouth ou que nous pilons en voiture face à un animal qui déboule devant nous. Une montée vive et immédiate d’adrénaline avec tous les effets que nous avons cité plus haut. Il nous permet d’adapter les paramètres de notre corps pour qu’il réagisse immédiatement à une situation d’urgence.
Le parasympathique, c’est tout le contraire. Il diminue ou interrompt les effets du sympathique, il active la détente, le relâchement et le retour au calme en permettant au coeur de ralentir et à la respiration de s’apaiser. En revanche, il stimule la digestion et les éliminations. Il utilise le fameux nerf vague (plus long nerf du corps) pour communiquer avec tous nos organes, notamment digestifs, respiratoires et cardiaque.
Lorsque le stress se maintient, le sympathique domine et c’est pour cette raison que nous ressentons les effets du stress que nous avons vus plus haut et que la digestion peut être perturbée.
Pour un retour au calme, c’est à dire pour revenir à l’équilibre entre sympathique et parasympathique, une méthode imparable est la respiration profonde, calme et en conscience, c’est à dire sans ressasser ses problèmes ou prévoir ce que l’on fera après.
Être dans le moment présent, ressentir et visualiser l’air qui rentre et gonfle les poumons, en profondeur. Vous pouvez imaginer, par exemple, qu’il vous apporte le calme souhaité. Puis expirez jusqu’à vider complètement vos poumons en pensant que vos soucis et votre stress s’évacuent avec le CO2.
Les problèmes seront toujours là dans 5 minutes alors autant profiter de ce moment pour se vider la tête et tirer tous les bénéfices innombrables pour la santé physique et mentale de cette respiration ! D’autant que nous raisonnerons toujours mieux en étant calme et en prenant de la hauteur sur les choses, ce que la respiration nous permet d’atteindre.
FOCUS : EXERCICES DE RESPIRATION PROFONDE
COHÉRENCE CARDIAQUE
Pour réduire votre stress, vous pouvez intégrer cette respiration dans votre quotidien. Il est démontré qu’avec une pratique sur la durée, le taux de cortisol diminue dans l’organisme et avec lui tous les effets négatifs qu’une surdose entraine. Les bienfaits sont à la fois physiques et psychologiques.
La cohérence cardiaque porte aussi le nom de 3.6.5 pour se rappeler comment la pratiquer :
3 fois par jour : réparties sur la journée pour maintenir les effets. Vous pouvez la pratiquer au réveil pour démarrer la journée sans stress, puis après déjeuner ou dans l’après-midi pour faire redescendre la pression, puis avant de dormir pour s’apaiser et passer une nuit sereine.
6 respirations par minute : vous inspirez par le nez pendant 5 secondes puis vous expirez toujours par le nez pendant 5 secondes. A l’arrivée inspiration + expiration durent 10 secondes, vous pouvez donc en faire 6 par minute. A noter que pour certains, il est plus agréable d’allonger au-delà de 5 secondes l’expiration. Vous pouvez sans problème passer sur 6 ou 7 secondes pour l’expiration si cela vous convient mieux mais l’essentiel est de maintenir un rythme identique à chaque respiration.
Pendant 5 minutes : même si on ressent déjà des effets apaisants au bout de quelques respirations, pour que le corps aient le temps d’en tirer tous les bénéfices, il faut au moins 3 à 4 minutes pour la chimie se modifie dans notre organisme.
Si la tête vous tourne un peu au début, c’est uniquement parce-que votre cerveau n’a plus l’habitude de recevoir autant d’oxygène tant la respiration est négligée mal au quotidien ! Aucun souci, vous allez très vite vous ré-habituer.
Nous vous avons préparé une vidéo pour vous guider dans vos respirations, tout en douceur et apaisement.
4.7.8 : LA RESPIRATION D'URGENCE
Pour un retour au calme temporaire mais immédiat.
En cas de stress intense, vous pouvez pratiquer cette respiration, bien entendu en coupant votre mental :
4 : inspirez calmement par le nez pendant 4 secondes,
7 : retenez l’air dans vos poumons pendant 7 secondes,
8 : expirez par le nez pendant 8 secondes.
Répétez 4 à 5 fois ce cycle 4.7.8.
Une excellente façon de temporiser le sympathique et de faire peser le parasympathique dans la balance pour un apaisement immédiat.
Le sport
Le muscle peut être considéré comme le contre-poids du nerf. C’est à dire que si l’on contracte ses muscles pour une activité sportive, on mobilise de l’énergie qui n’ira plus dans la tête et donc dans les nerfs. On peut donc libérer les tensions nerveuses.
Les avantages du sport, pratiqué dans le respect de ses capacités, sont sans limites pour le corps et l’esprit. Avoir une pratique régulière et suffisamment intense sera plus que bénéfique pour agir sur le stress.
Choisissez le sport qui vous convient et dans lequel vous prenez du plaisir.
La méditation
Elle sera bien entendu d’une grande aide pour vous aider à vous reconnecter à votre corps.
Si vous n’avez jamais pratiqué, ne vous en faites pas toute une montage, la méditation appelée « pleine conscience » est d’une simplicité déconcertante ! Elle consiste à se concentrer sur ses sensations, sa respiration et ses émotions sans jugement.
Il suffit de s’installer confortablement et de ne plus bouger. On se concentre simplement sur sa respiration et on observe les pensées ou les images qui traversent l’esprit. On remarque qu’elles sont là, sans jugement ni agacement, puis on les laisse partir comme un nuage dans le ciel afin de se concentrer à nouveau sur sa respiration, jusqu’à ce qu’une nouvelle pensée se présente. On prendra à nouveau le temps de remarquer qu’elle est là, puis on la laissera à nouveau de côté pour replacer son attention sur le souffle de la respiration. Et ainsi de suite, autant de temps qu’il vous plaira.
Quand on est en permanence « dans sa tête » et que le cerveau « ne s’arrête jamais », la méditation est un peu challengeante au début mais avec de la pratique, on se rend compte que les pensées viendront de moins en moins nous interrompre.
La méditation est très efficace pour « débrancher » son cerveau et ressentir son corps.
De nombreuses applications existent pour vous guider et vous accompagner dans votre pratique si vous débutez.
Chouchoutez votre corps
Avoir un sommeil réparateur est essentiel dans l’absolu mais plus encore lorsque l’on est stressé. Mais comme nous l’avons vu, si nous maintenons du stress alors nous avons un excès de cortisol dans l’organisme. Et cela perturbe l’action de la mélatonine qui nous permet de dormir. Donc très souvent, stressé.e rime avec nuits perturbées.
La respiration trouvera ici tout son intérêt, mais elle n’est pas la seule.
Pour accéder au sommeil, il faut bien entendu être détendu et donc être sous l’influence du parasympathique. Lorsque l’on se couche et que l’on ressasse ses tracas ou que l’on prévoit déjà sa journée du lendemain, il est fort à parier qu’à part tourner dans son lit, rien ne passera.
Retrouvez ici nos plantes pour vous aider à améliorer voter sommeil.
Lorsque l’on est stressé, c’est le moment idéal pour s’alimenter sainement. Compenser son stress par de l’alimentation « plaisir » qui réconforte est certes très tentant (« avec mes journées, je l’ai bien mérité ce burger-frites franchement ») mais malheureusement, les besoins du corps ne coïncident pas toujours avec ceux de notre émotionnel.
Nous l’avons vu, le stress consomme énormément de nos réserves en nutriments : protéines, vitamines et minéraux (surtout le magnésium) sont abondamment utilisés pour permettre à notre corps de fonctionner sous stress. Une alimentation variée, contenant suffisamment de protéines et riche en fruits et légumes est le carburant essentiel à apporter pour que les choses ne s’aggravent pas.
Autorisez-vous la détente, la relaxation et les moments pour vous. Tout ce qui vous fera du bien et vous apaisera sera bénéfique : un bon bain sans personne pour vous déranger, lire, écouter de la musique, vous promener dans la nature, passer un moment avec vos amis, vous faire masser, faire l’amour ! Bref, tout ce qui peut vous faire du bien et contribuer à couper votre mental, sans téléphone ni notifications bien sûr…
L'ESPRIT
Lorsque le stress est présent régulièrement voire au quotidien, se questionner et ajuster sa perception des choses devient primordial car nous avons tendance à être plus à fleur de peau et plus réactifs aussi. Pour un rien, on est irritable, agressif, impatient ou à l’inverse on appréhende tout, on voit le verre à moitié vide, on se sent blessé à la moindre parole, on peut également être anxieux, se replier sur soi, etc… Et souvent, avec du recul, on se rend compte que notre réaction était inadaptée, exagérée.
La perception du monde
La réalité est bien différente de notre perception des choses. En effet, le cerveau capte les informations extérieures grâce à nos sens : on voit, on entend, on sent, on touche, on goûte. Ces informations sollicitent nos sens et voyageront sous forme d’influx électrique jusqu’au cerveau. A partir de là, ces informations passeront à travers un certain nombres de filtres d’interprétation dans différentes zones de notre cerveau. C’est ainsi que tout ce qui provient de l’extérieur passera à travers les filtres de nos croyances, de notre vécu, de notre éducation, de ce que la société dans laquelle on évolue tolère ou non, pour ensuite déclencher un sentiment ou une émotion Et la réalité nue et objective devient NOTRE réalité, modelée selon notre perception intérieure.
Accepter de se questionner calmement, avec recul et en prenant de la hauteur sur la situation avant de réagir, sera d’une grande aide en période de stress. S’assurer que l’on ne déforme pas excessivement la réalité nue, ne pas se concentrer sur un détail en omettant de voir la situation dans son ensemble, ne pas s’enfermer sur ses seules émotions mais envisager aussi, objectivement, celles exprimées par les autres, sont autant de clé pour gérer le quotidien avec plus d’apaisement et donc moins de stress qui s’ajoutera à celui déjà présent.
Vous pouvez également demander à une personne de confiance son avis sur une situation qui vous irrite ou vous inquiète. Partager ses émotions et inquiétudes avec les autres s’avère souvent très positif et payant.
Cultiver le positif !

Relativiser, voir le bon côté des choses sans se laisser envahir par des détails sans gravité ou importance, s’émerveiller face à de tous petits bonheurs qui nous apportent de la joie et entretenir cette sensation pour la ressentir le plus longtemps possible, tout cela change la vie.
Cela demande de s’investir, c’est à dire être acteur de sa vie, pas un spectateur qui subit uniquement les contraintes et cultive le mal-être. Est-ce-qu’un accrochage à la caisse du supermarché mérite vraiment de ne pas profiter d’un moment de joie que l’on passe avec des amis ou de la famille que l’on aime ?
Ce n’est bien entendu pas toujours possible ou facile, mais ça l’est beaucoup plus souvent qu’on ne le croit. Vivre pleinement chaque instant de sa vie, en étant présent et à ce que l’on fait plutôt qu’auprès de ses problèmes dans sa tête sont des clés précieuses du bien-être.
Lâcher prise
Commençons par définir le lâcher prise. Car tout le monde en parle mais sait-on vraiment ce que cela veut dire et comment le pratiquer ?
Le lâcher prise c’est finalement très simple et il peut s’appliquer une fois que l’on a répondu à cette question anodine mais pourtant pleine de sens : peut-on faire quelque chose pour modifier le cours d’une situation ? Si oui, parfait, agissons. Si non, car nous avons déjà fait tout ce qui était en notre pouvoir et que l’on ne peut rien faire de plus, il faut… lâcher prise. C’est à dire, ne pas se tourmenter davantage avec cette situation, la laisser suivre son cours sans se faire des noeuds au cerveau ou ressasser sur la tournure que prennent les choses.
Cela demande de l’entrainement pour y arriver bien entendu car dans une société ou le contrôle est la norme et est inculqué dès le plus jeune âge, le lâcher prise semble tout à fait paradoxal. Et pourtant, il apporte tellement de sérénité !
Comme tout grand changement dans nos habitudes, il convient de démarrer par de toutes petites situations anodines et sans importance pour se sentir en sécurité dans cette zone de lâcher prise. Finalement, le monde ne s’est pas écroulé alors que vous avez lâché un peu de contrôle ! Puis petit à petit, on peut s’entrainer avec des situations plus remuantes émotionnellement et monter progressivement en intensité.
A l’arrivée, on dégage du temps et de l’espace dans sa tête pour se concentrer sur l’essentiel et sur ce qui compte vraiment. On s’apaise et on fait reculer le stress.
C’est un travail conséquent et remuant certes, mais dans lequel cela vaut vraiment le coup de s’investir. Restez patient et bienveillant envers vous-même, Rome ne s’est pas faite en un jour ! Observez vos progrès et notez le mieux être qu’apporte le lâcher prise plutôt que la nervosité et l’inquiétude que le contrôle excessif déclenche.
S’organiser !
Le stress intervient souvent quand nous sommes submergé.es de choses à faire ou auxquelles penser, bref quand la charge mentale s’accumule.
Anticiper, aller à l’essentiel et se fixer des objectifs atteignables sont les clés de l’organisation. Vous pouvez mettre en place un certain nombre de choses qui contribueront à vous apaiser au quotidien.
Les propositions ci-dessous ne sont bien entendu pas exhaustives, ne piochez que les idées que vous parlent.

- Listez vos tâches et missions du jour dès le matin, voire la veille en fin de journée pour ne pas avoir à y penser au moment du coucher. Avoir une liste permet de ne plus avoir à se rappeler des choses et ainsi évacuer de la charge mentale. N’oubliez pas de glisser dans votre liste des pauses pour redescendre en pression. Vous pourrez en profiter pour respirer !
- Fixez-vous des objectifs précis et atteignables. Assurez-vous également que vous aurez le temps d’accomplir ces objectifs. On aimerait tous croire que l’on est capable d’abattre des montagnes tous les jours et en un trait de temps mais ce n’est pas le cas. Voir trop grand génère souvent de la frustration, de la mésestime de soi et à l’arrivée du stress.
- Etablissez des priorités et tenez-vous y. Pour cela, dissociez ce qui est secondaire et qui peut attendre de ce qui est urgent et important et commencez par ces tâches. Et une fois que vous êtes occupé.e et concentré.e sur votre tâche, ne vous laissez pas distraire par les notifications, appels ou autres.
- Préparer les vêtements, affaires et cartables des enfants la veille au soir plutôt que le matin afin d’éviter de grandes tensions peu plaisantes dès le lever du jour. C’est également valable pour les adultes désorganisés !
- Prévoir ses menus pour la semaine et faire les courses nécessaires pour la préparation de ces menus. Ainsi vous n’aurez pas à vous poser cette question tous les jours.
- Apprenez à déléguer. Ce ne sera peut-être pas aussi bien que si vous l’aviez fait mais ce n’est pas grave, l’essentiel est que ce soit fait. Vous verrez, c’est un excellent exercice pour pratiquer le lâcher prise !
- Rangez votre maison, donnez ou débarrassez-vous de ce qui ne vous sert pas et vous encombre. Une maison surchargée contribue au surmenage et entretient le stress.
- Demandez conseil à vos ami.es. Nous avons tous des petits trucs qui facilitent le quotidien, partager ses idées peut faire écho chez vous.
Gérer son stress demande d’être un acteur investi et de monter dans le train du mieux-être plutôt que de rester sur la quai et le regarder passer. Cela passe par le corps et par l’esprit qui sont faits pour fonctionner en symbiose, ensemble. Se concentrer uniquement sur le mental ne fonctionnera pas, tout faire passer par le corps en négligeant son esprit non plus.
Bien entendu, n’hésitez pas à consulter un médecin ou un psychologue si vous vous sentez submergé.e car les conséquences peuvent être lourdes si vous ne parvenez pas à endiguer le mal être généré par un stress envahissant.
De nombreux praticiens pourront également vous venir en aide selon vos besoins tels les sophrologues, kinésiologues, ostéopathes, étiopathes, naturopathes, etc… Pour choisir les bons praticiens, sérieux et correctement formés, vous pouvez vous référer aux annuaires publiés sur les sites internet des fédérations de chaque métier.
De nombreuses plantes peuvent vous accompagner efficacement vers le retour au calme. Nolwenn, gérante de l’Herboristerie de Vannes et herboriste vous présente dans cette vidéo des solutions naturelles venues tout droit de la Nature, pour prendre soin de vous et vous aider à rester zen.
N’hésitez pas à nous contacter, toute l’équipe de l’Herboristerie de Vannes reste à votre écoute pour vous proposer, avec bienveillance et sans jugement, des solutions sur mesure adaptées à votre situation.
Prenez soin de vous !