30/09/2025Retour aux actualités

L'HERBORISTERIE DE VANNES

28 JOURS OU PLUS

DANS LA VIE D'UNE FEMME

La vie d’une femme, qu’elle le veuille ou non, est rythmée de façon cyclique par un processus qui se répète continuellement : le cycle menstruel. Reposant sur un équilibre hormonal précis, son objectif est de préparer le corps de la femme à une potentielle fécondation et donc grossesse. 

Les hormones qui orchestrent ce processus sont sécrétées majoritairement par le cerveau et les ovaires. Chacune à un moment précis, chacune influençant la production d’une autre, chacune déclenchant ses effets physiologiques sur le corps des femmes. Ces dernières doivent vivre avec ces variations qui influencent plus ou moins leur état émotionnel, leur niveau d’énergie et leur bien être général chaque mois, pendant près de 40 ans en moyenne.

C’est ainsi que de la puberté à la ménopause, à savoir environ 500 fois au cours de sa vie, le corps féminin répète inlassablement ce cycle, mois après mois. Parfois les choses se passent très bien et peu d’effets sont ressentis. Mais ce processus hormonal qui se doit d’être très précis, peut être influencé par de nombreux facteurs qui le rendent instable, déclenchant alors de multiples symptômes désagréables voire douloureux.

Afin de mieux comprendre ce qui se passe dans le corps féminin, décryptons comment fonctionne ce cycle menstruel : quelles hormones interviennent, à quel moment et avec quels effets physiques, énergétiques et émotionnels ?

Nous verrons également que les plantes peuvent aider les femmes à soulager l’expression de ce phénomène naturel, avec beaucoup d’efficacité et de douceur, tout au long des différentes périodes de la vie.

Partageons ensemble 28 jours et plus dans la vie d’une femme.

1. LA PHASE FOLLICULAIRE

Le cycle menstruel se découpe en deux grandes phases : 

  • La phase folliculaire : composée des menstruations et de la phase pré-ovulatoire
  • La phase lutéale : composée de l’ovulation et de la phase post-ovulatoire

En général, ces deux étapes s’enchaînent continuellement sur une période de 28 jours mais il n’est pas rare que pour certaines femmes, ce cycle soit plus rapide et que pour d’autres, il s’étire sur plus de 35 jours. Et souvent, il peut varier pour une même femme d’un mois sur l’autre, ce qui peut s’avérer délicat.

Mais le corps s’exprime et il est rare qu’aucun symptôme ne vienne alerter la femme sur les changements hormonaux qui se produisent en elle.

 

LES MENSTRUATIONS : RALENTIR ET SE REPOSER

 

Commençons par ces dernières puisque le premier jour des règles marque traditionnellement le premier jour du cycle menstruel.

Des appellations imagées et peu délicates

Sujet toujours tabou de nos jours, de petits noms imagés de plus ou moins bon goût sont donnés aux menstruations partout à travers la planète.

Par exemple, en référence aux tuniques rouges que portaient les soldats anglais qui occupèrent brièvement Paris suite à la défaite infligée aux armées de Napoléon à Waterloo en 1815, la très élégante expression « les anglais débarquent » voit le jour en France dans le langage populaire.

Au Japon, on parle des « jours de la Lune », en Allemagne de la « semaine des fraises », au Danemark des « communistes (qui) sont dans la place », quand « le drapeau rouge est levé » au Canada, alors que « le coq a chanté » à Porto Rico ou encore que « les peintres sont là » en Nouvelle Zélande… Savoureux.

 

Durée

En moyenne, les premières règles (la ménarche) apparaissent à l’âge de 12 ans et demi mais elles peuvent débuter à n’importe quel moment entre 8 ans et 16 ans. Il est plutôt courant qu’il faille quelques années pour celles-ci se mettent en place de façon régulière, tant en fréquence qu’en durée.

Une fois cette régularité atteinte et quand tout va bien, elles se produisent à chaque cycle menstruel tout au long de la vie d’une femme, sauf au moment d’une grossesse, et ce jusqu’à la ménopause. 

On parle de ménopause quand les règles s’interrompent définitivement depuis au moins un an. Celle-ci commence selon les femmes entre 45 et 55 ans, l’âge moyen étant de 51 ans en France.

Les menstruations durent en général entre 3 et 8 jours et parfois même plus, mais en moyenne elles s’étalent sur 5 jours. Et il n’est pas rare que pour une même femme, la durée des saignements varie d’un cycle à l’autre.

Flux

Même si le volume peut sembler impressionnant chez certaines femmes, la quantité de sang évacué pendant les règles est d’environ 50 ml soit un peu plus de trois cuillères à soupe. Bien entendu, il varie d’une femme à l’autre et d’un cycle à l’autre. Quand ce volume dépasse 80 ml, ce qui implique de changer trop souvent de protection, il convient de consulter car les risques d’anémie ne sont pas à exclure.

Pourquoi saigne t’on ?

Les saignements sont dûs à l’endomètre (paroi de l’utérus) qui se desquame et s’évacue en dehors de l’organisme à travers les règles. Rappelons que le cycle menstruel a pour but de rendre la femme fertile et d’accueillir un ovule fécondé par un spermatozoïde pour qu’il se développe au coeur de l’utérus.

Pour que cet objectif soit atteignable, l’ensemble du système génital féminin subit des modifications à chaque cycle sous l’influence des oestrogènes et de la progestérone, hormones majeures du cycle menstruel.

Sous leur influence, l’endomètre de l’utérus va s’épaissir tout au long du cycle afin de créer un nid douillet, chaud et nourrissant pour couver ce potentiel petit être en devenir.

Mais s’il n’y a pas de fécondation, les oestrogènes et la progestérone chutent à des niveaux très bas ce qui déclenche l’expulsion de la couche fonctionnelle de l’endomètre sous forme de flux sanguin pas toujours fluide. Ce qui n’est pas le cas si un spermatozoïde rencontre l’ovule, raison pour laquelle les règles s'interrompent lors d’une grossesse.

Et chaque mois, le même processus est relancé : l’utérus va se préparer à nouveau et sans relâche dans l’objectif d’une grossesse.

Les symptômes associés

La chute des oestrogènes et de la progestérone impliquent des modifications chimiques dans l’organisme qui peuvent s’exprimer sous forme de symptômes plus ou marqués selon les femmes et selon les cycles :

  • Une fatigue et un manque d’énergie
  • Des crampes douloureuses dans le bas ventre et/ou dans le bas du dos
  • Mélancolie, tristesse, déprime
  • Poitrine sensible
  • Ballonnements et rétention d’eau
  • Troubles du transit
  • Acné
  • Sommeil perturbé
  • Maux de tête

Ce qui peut perturber les menstruations

Au-delà de troubles de la thyroïde ou de pathologies telles l’endométriose, le fibrome ou le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), plusieurs facteurs peuvent influencer la régularité, le flux ou la durée des règles. Dans l’ensemble, tout ce qui stressera le corps ou l’esprit aura une influence plus ou marquée sur le cycle menstruel et donc les menstruations :

Le stress (examen, choc, vie quotidienne, etc…) : néfaste pour l’organisme en général, il provoque de nombreuses modifications hormonales, notamment au niveau de la sécrétion des oestrogènes et de la progestérone. Attention également aux troubles du sommeil que le stress engendre et qui auront à leur tour une influence sur le cycle et donc les règles.

Pour en découvrir davantage, lisez notre article complet sur le stress.

La pratique sportive de haut niveau : à haute intensité, le sport génère un état de stress (physique) pour le corps qui décidera alors que ce n’est pas le moment d’enfanter. Chez certaines sportives professionnelles, les règles sont absentes.

Les perturbateurs endocriniens : ces substances chimiques présentes dans les plastiques, les cosmétiques, les produits ménagers, l’alimentation industrielle, les pesticides, etc… perturbent grandement le fonctionnement de nos propres hormones, et ce, à long terme…

Les virus : l’organisme doit se concentrer sur la guérison en mobilisant l’immunité. Pas franchement le moment de procréer !

Les troubles alimentaires dont l’anorexie : l’équilibre hormonal se trouve souvent chamboulé et l’apport nutritionnel inadapté. Le corps décide alors que le moment n’est pas idéal pour procréer et bloque le processus.

La contraception : on observe souvent un décalage, un raccourcissement ou un allongement et une variation du flux qui peut être augmenté ou au contraire réduit. C’est ainsi que certaines pilules ou stérilets à hormones rendent les règles anecdotiques voire inexistantes tandis que le stérilé en cuivre peut allonger la durée des règles et rendre le flux très abondant.

L’âge : chez les adolescentes, les règles sont souvent longues à se réguler. Après un accouchement, le système hormonal et le corps en général auront besoin d’un temps plus ou moins long selon les femmes pour se recaler. Avant la ménopause, les ovaires commencent à fatiguer et deviennent moins performantes ce qui modifie l’équilibre hormonal sur lequel le cycle menstruel repose.

Quelles sont plantes alliées de cette phase ?

Précautions : les plantes contiennent des molécules actives (dont des hormones) qui peuvent interagir avec les médicaments, vos propres hormones ou ne pas convenir à certaines personnes selon leurs antécédents médicaux.

N’hésitez pas à nous contacter afin que nous vous apportions tous les renseignements nécessaires. Nous pourrons également vous conseiller sur les associations de plantes les plus adaptées à votre cas et vous indiquer comment les consommer et sous quelle forme.

Voici quelques plantes (liste non exhaustive) reconnues pour leurs vertus qui sont utilisées depuis la nuit des temps :

Flux abondant : la Bourse à pasteur et l’Alchémille seront très efficaces pour limiter les flux excessifs, l’Achillée Millefeuille permettra notamment de décongestionner l’utérus, le Chardon Marie viendra en soutien du foie dans son travail d’équilibre hormonal et l’Ortie contribuera à recréer les stocks de fer.

Crampes et spasmes du bas ventre : diluez 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle de Basilic tropical dans un peu d’huile végétale de votre choix et massez votre bas ventre avec ce mélange. Vous pourrez renouveler 3 fois par jour. Et pour plus d’efficacité, vous pouvez choisir une huile végétale de Nigelle pour ses vertus anti-inflammatoires. Le Framboisier, en tisane ou gemmothérapie, sera également adapté pour temporiser les crampes.

Règles irrégulières et mise en place du cycle : le Framboisier sera d’une grande aide pour réguler la fonction utérine, ainsi que l’Achillée Millefeuille.

Fatigue : le Romarin vous apportera de l’énergie et du réconfort, ainsi qu’à votre foie qui en aura bien besoin durant cette phase.

Sommeil perturbé : l’Eschscholtzia (ou pavot de Californie), la Passiflore, ou encore la Camomille pourront vous aider à trouver le sommeil.

Pour plus d’informations, consultez notre article sur le sommeil.

Côté alimentation : privilégiez une alimentation particulièrement saine et anti-inflammatoire. Fuyez les graisses saturées, le sucre, les produits laitiers, les céréales à gluten et les viandes rouges qui sont particulièrement inflammatoires. Privilégiez les fruits et légumes, les viandes blanches et le poisson et bien entendu , faites la part belle aux omégas 3 (petits poissons gras, les fruits à coque, huiles de lin, cameline ou colza).

Enfin, ne surchargez pas votre estomac au risque d’avoir une digestion complexe qui n’arrangera pas les choses. Durant cette période, ne consommez pas les aliments qui habituellement vous ballonnent et évitez les associations alimentaires qui déclencheraient les mêmes effets.

Pour plus d’informations, consultez notre article sur la digestion.

 

LA PHASE PRÉ-OVULATOIRE : SÉRÉNITÉ, GAIETÉ ET DYNAMISME

 

La phase pré-ovulatoire, commence au 6e jour du cycle (pour rappel, le 1e jour du cycle menstruel correspond au 1e jour des règles) et se termine juste avant l’ovulation, soit le 13e jour pour un cycle de 28 jours.

Associée aux menstruations, elle forme la phase folliculaire qui dure en moyenne 14 jours pour un cycle de 28 jours. C’est la phase du cycle menstruel qui est la plus susceptible de varier, s’allongeant ou se raccourcissant, influençant ainsi la durée totale du cycle.

Durant cette période, tout se met en place dans le corps de la femme pour préparer l’ovulation qui aura lieu autour du 14e jour du cycle. Les hormones phares qui vont orchestrer cette phase sont notamment les oestrogènes.

D’autres hormones essentielles (GnRH, FSH, LH notamment) issues de glandes majeures du cerveau (Hypothalamus et Hypophyse) sont à l’origine de ce processus en stimulant ou stoppant la sécrétion des oestrogènes dans les ovaires ; mais ne compliquons pas les choses ! 

Un seul gagnant 

 

Dans les ovaires se trouvent des centaines de milliers de petits sacs nommés follicules. Ces follicules contiennent des ovocytes (potentiels futurs ovules) et sont présents dans le corps féminin dès sa vie intra-utérine. Durant la phase pré-ovulatoire, quelques follicules vont maturer et sécréter des oestrogènes. 

Mais un seul de ces follicules tirera son épingle du jeu, on l’appelle le follicule de De Graaf. L’ovocyte qu’il contient parviendra à s’extirper du follicule puis de l’ovaire pour être ensuite capté par les trompes de Fallope où aura potentiellement lieu la rencontre avec le spermatozoïde. C’est ce départ de l’ovaire vers les trompes de Fallope que l’on appelle ovulation. A ce stade, on ne parle plus d'ovocyte mais d’ovule.

En même temps que les follicules se développent, le taux d’œstrogènes augmente petit à petit de façon exponentielle au fil des jours durant cette phase, pour atteindre son niveau maximum 24 heures avant l’ovulation.

Côté utérus, les oestrogènes stimulent la prolifération de la muqueuse utérine, l’endomètre, afin de préparer l’utérus à accueillir un hypothétique ovule fécondé.

Bien dans sa tête et dans son corps

  • Pas de mauvaise humeur, douleurs ni fringales
  • Regain d’énergie
  • Motivation pour faire du sport
  • Concentration et créativité à leur maximum
  • Effet stimulant, notamment socialement
  • Envie de séduire augmentée
  • Température corporelle stable

La phase pré-ovulatoire est la plus sereine et positive du cycle, alors il faut en profiter !

2. LA PHASE LUTÉALE

L’OVULATION : 24h CHRONO

 

Nous avons vu précédemment que l’ovulation correspond au moment où l’ovocyte devenu ovule quitte l’ovaire pour rejoindre les trompes de Fallope. Précisons que l’ovule gagnant pourra être issu de l’ovaire gauche ou de l’ovaire droit ; à priori seul le hasard décide.

Ce qui pousse l’ovocyte à sortir de son follicule puis de l’ovaire pour rejoindre les trompes de Fallope, c’est la sécrétion massive de LH (hormone lutéinisante), une hormone sécrétée par une glande du cerveau environ 18h avant l’ovulation. Cette sécrétion en pic est déclenchée car le taux d’oestrogènes à ce moment du cycle est à son maximum. C’est cette condition qui permet la sécrétion de LH et donc l’ovulation.

Cette phase est la plus rapide du cycle et intervient au 14e jour pour un cycle de 28 jours. C’est à ce moment précis que la fécondation peut avoir lieu, et mieux vaut être ponctuel car la durée de vie de l’ovule (s’il n’est pas fécondé) est de 24 heures.

Ce qui ne simplifie pas les choses pour les femmes dont le cycle est irrégulier et qui souhaite une grossesse, difficile d’établir par calcul le moment opportun dans ces conditions… Mais heureusement d’autres solutions existent tels les tests de fertilité proposés en pharmacie, des applications qui suivent votre cycle ou encore l’observation des ressentis du corps pour les femmes les plus à l’écoute :

  • Hausse la température corporelle : environ + 0,5°
  • Seins légèrement tendus,
  • Libido au beau fixe,
  • Petit pincement au niveau de l’ovaire gauche ou droit lors de l’ovulation, liée à la pression exercée par l’ovule pour s’extraire de l’ovaire,
  • Montée d’énergie,
  • Confiance en soi.

À noter que dans de très rares cas, une femme peut ovuler deux fois durant le même cycle. Si fécondation de chaque ovule il y a, de « faux jumeaux » se développeront dans l’utérus.

Même si cette fenêtre de tir est très courte, il faut savoir que les spermatozoïdes peuvent de leur côté vivre jusqu’à cinq jours une fois arrivés dans le corps de la femme. Par conséquent, si l’on multiplie les rapports les jours précédant l’ovulation, on augmente sérieusement les chances d’aboutir à une grossesse.

Au niveau du col de l’utérus, la glaire cervicale devient claire, fluide et abondante. Elle permettra justement de nourrir et protéger les spermatozoïdes en attendant que la fenêtre de fécondation s’ouvre. A ce moment, elle les guidera vers le bon chemin.

En dehors de cette phase d’ovulation, la glaire cervicale devient visqueuse et forme comme un bouchon pour empêcher les spermatozoïdes de passer (attention, ce n’est pas infaillible). Ce n’est plus le moment de la fécondation donc aucun besoin d’eux à ce stade !

  

LA PHASE POST-OVULATOIRE : MANQUE D’ÉNERGIE ET MORAL DANS LES BASKETS

 

L’ovulation et la phase post-ovulatoire constituent ensemble la phase lutéale.

Bon, pas de doute, la phase post-ovulatoire est la moins plaisante physiquement, émotionnellement et énergiquement du cycle, particulièrement à l’approche des règles qui feront leur apparition quoi qu’il arrive 14 jours après de l’ovulation s’il n’y a pas eu fécondation.

En effet, la phase lutéale ne varie pas en durée, contrairement à la phase folliculaire (phase menstruelle + phase pré-ovulatoire) qui, comme nous l’avons vu, peut être plus ou moins raccourcie ou allongée selon les femmes et même selon les cycles pour une même femme.

Pour comprendre les chamboulements qui se produisent dans le corps féminin à ce moment, reprenons notre follicule de De Graaf, celui qui contenait l’ovocyte qui tentera l’aventure de la fécondation en quittant l’ovaire pour rejoindre les trompes de Fallope. 

Une fois libéré de l’ovocyte qu’il contenait, ce follicule vide mais mature va alors évoluer et prendre le nom de « corps jaune » sous l’influence de la LH qui avait précédemment permis l’ovulation d’avoir lieu.

Ce corps jaune va alors secréter de la progestérone, l’autre hormone phare du cycle menstruel qui se faisait relativement discrète jusque là. Le corps jaune va également continuer à produire des oestrogènes, mais dans une moindre mesure.

La progestérone va permettre de finaliser la préparation de l’utérus entamée par les oestrogènes durant la phase pré-ovulatoire. Toujours le même objectif : la nidification, à savoir rendre l’utérus aussi moelleux, chaud et nourrissant que possible pour permettre à un potentiel ovule fécondé de s’accrocher à sa paroi et se développer.

S’il n’y a pas de fécondation, le corps jaune toujours présent dans l’ovaire, finit par se dégrader et mourir en fin de phase post-ovulatoire. A ce stade, il ne sécrète donc plus de progestérone, dont le taux chute. Et même si quelques oestrogènes sont encore sécrétées durant cette phase, leur présence chute aussi. Toutes les hormones mobilisées pour permettre une grossesse de se produire dégringolent en flèche s’il n’y a pas fécondation.

Et tout changement hormonal brutal dans un corps n’est pas sans effets, rendant cette partie du cycle parfois très pénible, voire douloureuse physiquement, émotionnellement et énergétiquement ; c’est le syndrome pré-menstruel (SPM) dont souffrent 20 à 40% des femmes chaque mois (source INSERM).

Physiquement

  • Crampes abdominales
  • Ballonnements et transit bouleversé
  • Bouffées de chaleur : la progestérone est hyperthermisante
  • Manque de concentration, confusion
  • Rétention d’eau
  • Libido peu enflammée
  • Douleurs dans la poitrine
  • Maux de tête
  • Vertiges
  • Acné
  • Insomnies
  • Fringales

Émotionnellement

  • Hypersensibilité : à la lumière, au bruit, à tout !
  • Stress augmenté, irritabilité, colère, agressivité
  • Manque de patience
  • Tristesse
  • Déprime
  • Sentiment de ne pas être à la hauteur et d’être dépassée

Énergétiquement

  • Fatigue et énergie en berne
  • Abattement, manque d’entrain et de motivation

Quelles sont plantes alliées de cette phase ?

Nous l’avons vu, la chute brutale des hormones durant cette phase est à l’origine des multiples symptômes ressentis. Nous allons donc nous tourner vers les plantes qui accompagneront ce phénomène vers plus de douceur :

Précautions : les plantes contiennent des molécules actives (dont des hormones) qui peuvent interagir avec les médicaments, vos propres hormones ou ne pas convenir à certaines personnes selon leurs antécédents médicaux.

N’hésitez pas à nous contacter afin que nous vous apportions tous les renseignements nécessaires. Nous pourrons également vous conseiller sur les associations de plantes les plus adaptées à votre cas et vous indiquer comment les consommer et sous quelle forme.

Pour cette phase complexe du cycle durant laquelle les hormones chutent brutalement, une synergie de plantes sera probablement plus efface qu’une seule plante. Ensemble, les plantes permettent de cibler plusieurs symptômes parfois invalidants du syndrome prémenstruel (SPM) et leurs actions se potentialisent, c’est à dire que leurs effets sont renforcés.

Parmi les plantes qui apportent du mieux être en phase pré-menstruelle, on trouve l’Achillée Millefeuille qu’il sera bénéfique d’associer au Gattilier ou à l’Alchemille pour accompagner en douceur la chute de la progestérone, la Sauge ou l'Hibiscus pourront aider pour les bouffées de chaleur notamment, l’Aspérule odorante qui aidera à renforcer le moral, mais également à apaiser les bouffées de chaleur et les crampes au niveau du ventre. 

Le Framboisier est un incontournable de cette période grâce à son action régulatrice de l’équilibre oestrogènes et progestérone et la Mélisse pourra également agir sur les maux de têtes, les digestions difficiles qui n’arrangent rien tout en apportant du calme et de l’apaisement.

Pour les douleurs dans la poitrine, vous pouvez utiliser huile essentielle de Niaouli pour son action anti-inflammatoire et décongestionnante veineuse et lymphatique, ou celle d’Ylang-Ylang pour ses vertus anti-douleur et apaisante ou encore celle de Palmarosa particulièrement drainante de la lymphe et réconfortante quand on observe une baisse d’énergie. Diluez une goutte de l’huile essentielle de votre choix dans un peu d’huile végétale (celle de Nigelle sera parfaitement adaptée pour son action anti-inflammatoire) et massez votre poitrine en douceur avec ce mélange, en évitant les mamelons. Vous pourrez renouveler 3 fois dans la journée. 

Vous pouvez aussi soulager votre poitrine en adoptant la position de la louve, à quatre pattes, la poitrine libérée de toute lingerie afin de contribuer à sa décongestion. Soulagement immédiat garanti !

Précautions : en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant pour vous même ou chez une personne de votre famille, demandez obligatoirement conseil à un médecin ou à un herboriste certifié avant d’utiliser une ou plusieurs des plantes citées ci-dessus.

De la même façon, assurez-vous de ne pas être allergique aux huiles essentielles conseillées en appliquant une goutte au creux de votre coude et en observant si une réaction apparait dans les 24 heures. 

 

 

Contactez-nous pour découvrir nos créations originales dédiées aux femmes.

Des plantes pour toutes les phases du cycle et pour toutes les périodes de la vie.

Le retour des règles marque la fin de la phase post-ovulatoire et donc la fin du cycle menstruel. Mais ce n’est que pour mieux repartir avec un nouveau cycle qui apportera son lot de bouleversements physiques et émotionnels sous l’influence d’une quantité astronomique de multiples hormones différentes qui impactent l’ensemble de l’organisme.

En 28 jours, on se sentira à la fois forte, concentrée, en confiance, créative, positive, pleine d’énergie et d’envie, joyeuse et apaisée. Par moment on ressentira davantage le besoin de se replier sur soi et une fatigue autant physique que psychique se manifestera probablement. Il est plus bénéfique d’accepter cet état, au même titre que l’on a pleinement profité de l’état plus euphorisant du début de cycle. C’est le moment de prendre soin de soi, de ralentir autant que faire se peut et de préserver son énergie.

Les plantes sont les alliées, voire les amies des femmes. Nos ancêtres féminines les consommaient déjà il y a plusieurs millénaires car elles en connaissaient les bienfaits et le soulagement qu’elles peuvent apporter.

Concernant le cycle menstruel (et plus largement toute situation de santé en lien avec les hormones), choisissez vos plantes avec la plus grande prudence. 

Si vous ne connaissez pas spécifiquement les plantes ainsi que tous leurs modes d’action, il est plus que recommandé d’être conseillée par une personne très avertie qui prendra le temps de s’assurer qu’il n’y a pas d’interactions avec vos traitements, que vos antécédents médicaux et familiaux ne sont pas incompatibles et que la ou les plantes choisies sont bien adaptées à vos besoins.

À l’Herboristerie de Vannes, nous pourrons vous apporter tous les conseils adaptés à votre cas particulier, et prendrons le temps de choisir avec vous, la ou les meilleures plantes pour vous permettre de vivre 28 jours en paix dans votre vie de femme. N’hésitez pas à nous contacter.

Prenez soin de vous.

Produits sains et bio
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